Aide à la création (printemps 2018)
Comme interprète, notamment auprès de Peter Watkins, Frédéric Ferrer ou Christian Benedetti, Stéphane Schoukroun s’engage dans des projets aux prises avec la société. Parallèlement à son parcours d’acteur, il mène pendant 15 ans des ateliers dans des hôpitaux psychiatriques, des collèges, des services de gériatrie, … où il écrit en dialogue avec les participants. Il initie un nouveau type de spectacle à partir du territoire : Mon rêve d’Alfortville est le premier volet de la série Villes/Témoins dont le protocole commun réinvente un spectacle avec chaque nouveau groupe d’habitants au sein de différentes structures (Théâtre de L’Echangeur de Bagnolet, Théâtre Paris-Villette, Maison de Métallos).
Il crée alors la compagnie (S)-vrai, avec laquelle il travaille aujourd’hui sur des projets entre performance, spectacle et vidéo. Au Monfort, il met en scène des artistes et leurs parcours. Avec la Scène Nationale de Sénart, il raconte le rapport aux frontières de et avec 200 lycéens. Il écrit avec les étudiants de l’ESAD le réel d’un CHRS parisien et la complexité de porter la parole de l’autre. Il coréalise avec Frédérique Ribis deux documentaires, l’un sur le quartier de Belleville et l’autre sur l’engagement de l’artiste dans la cité.
Pour sa première fiction, Rater en beauté, toujours avec Frédérique Ribis, il réalise un court-métrage avec un groupe de jeunes atteints de troubles psychologiques. Ensemble, ils créent un mouvement citoyen fondé sur le ratage et la vulnérabilité. Il poursuit son travail de terrain avec le projet Passage(s) où 6 classes se réuniront en un parlement d’enfants pour réinventer la Porte de la Villette.