Parution de Klaxon #12, la revue en ligne dédiée aux arts vivants en espace public qui consacre son nouveau numéro à l'urgence de reconfigurer nos imaginaires du vivant avec des artistes soucieux d'œuvrer à la « recomposition du monde ».
Le numéro 12 de la revue en ligne dédiée aux arts vivants en espace public, Klaxon, vient de paraître avec pour thématique « Reconfigurer les imaginaires du vivant ». Comment la création en espace public peut-elle transformer nos représentations de la « nature », modifier nos régimes d’attention, aiguiser nos sensibilités et suggérer d’autres relations aux vivants non-humains ?
Telles sont les questions auxquelles l'équipe éditoriale tente de répondre à travers ces trois séquences :
- Rétrospective — avec huit créations jalons qui nous font voir autrement le vivant, un focus sur Ce qui m’est dû, spectacle uppercut sur la catastrophe climatique, et une enquête sur Oerol, un festival sis sur une île au nord des Pays-Bas où l’homme n’est plus au centre des imaginaires artistiques ;
- Perspectives — avec une conversation entre Thierry Boutonnier, artiste enraciné dans le vivant, et Estelle Zhong Mengual, historienne de l’art spécialiste de l’art en commun, un focus sur Maria Lucia Cruz Correia, artiste et activiste qui place l’urgence climatique et environnementale au centre de son travail, et un texte de Marielle Macé, l'auteure du fameux manifeste des résistances créatives Nos cabanes, sur ce qui noue les « noues » au nous dans le contexte d’une journée dédiée à l’eau dans Bruxelles ;
- Prospective — avec une présentation illustrée de l’univers punk et animiste d'Alessandro Pignocchi, ancien chercheur en sciences cognitives devenu auteur de romans graphiques qui témoignent d’une possible « recomposition du monde ».
Rappelons que Klaxon est éditée par le Centre international de Formation en Arts du Spectacle (CIFAS) et reflète son intérêt pour l’intervention artistique « vivante » dans l’espace public.