Fratellini ! Le nom résonne dans l’histoire du cirque avec les éclats de rires accueillant les clowns et les applaudissements adressés aux acrobates, écuyères, jongleurs ou directrices d’écoles de cirque.
Sur cette illustre famille du 18e siècle d’origine italienne, devenue dynastie de cirque depuis le milieu du 19e, les sources sont nombreuses : biographies, riche iconographie et traces filmées, télévisuelles ou radiophoniques aisément accessibles à l’ère du numérique, que complètent l’historiographie et les témoignages des héritiers du nom et de l’art en activité. Que nous disent le passé et l’actualité des Fratellini sur les métiers et les arts du cirque, leur apprentissage, leur exercice et leur transmission ? Et comment les générations successives d’artistes et entrepreneurs d’une même famille ont-ils inscrits dans leur temps, l’héritage des figures qui les ont précédées ?
Enrico Gaspero, dit Gustave : saltimbanquisme, politique et acrobatie
En 1767, Giuliano Fratellini et Maria Maddalena Di Angiolo ont un fils: Annibale Gaspero Fratellini, qui épouse Anna Vettoria Neri. Ensemble, ils ont cinq enfants, dont Giovacchino Fratellini, né en en 1791, qui épouse à son tour Giuseppa Gozzini. Le couple a six enfants dont Enrico Gaspero, né à Florence le 18 juin 1842.
Jusque là, pas question de cirque chez les Fratellini.
Les gens du cirque aiment changer leur prénom, usage casse-tête pour les généalogistes et historiens. Ainsi, Enrico Gaspero sera Gustave. Le geste marque un affranchissement, une différence.
Et c’est avec Gustave que le nom entre en cirque. Prédestination étymologique d’une lignée d’augustes? La révélation de sa passion pour le cirque pousse le petit Gustave à s’enfuir du séminaire après avoir assisté à un spectacle du fameux cirque italo-russe Truzzi, pour rejoindre les saltimbanques. Rattrapé par sa famille, il suit des études de médecine, puis s’engage avec Garibaldi. Prisonnier, il apprend la gymnastique acrobatique. Libéré, il annonce à sa famille qu’il sera saltimbanque. « On imagine l’effet que de pareilles déclarations peuvent produire sur une famille bourgeoise »1 . Choisissant de se former à l’école de mime et gymnastique de Giuseppe Tramagnini à Florence, il y rencontre des camarades (Pucci, Frediani et Giacchi) avec qui il crée une première troupe, tournant en Italie au trapèze, au sol et comme clown. Gustave est alors engagé par le cirque américain de James W. Myers. Il a 26 ans et épouse Giovanna Pilori, artiste de cirque elle aussi.
La passion de Gustave pour le cirque le confronte dès ses débuts à la nécessité de se professionnaliser, trouver une formation et des contrats. Entré dans la carrière, il devra à la fois créer pour exercer, innover pour durer, et transmettre. Mots clefs d’un héritage familial encore vivant aujourd’hui.
Gustave Fratellini, jeune homme engagé, en rupture familiale, entre en cirque comme l’ont fait après lui les rénovateurs du cirque des années 1970, et il lui est difficile de s’imposer au sein d’un monde dont il n’est pas issu. Il faut donc lui reconnaître ce supplément de motivation qui lui permet de s’imposer dans un milieu professionnel fermé, sans l’héritage, alors, d’un nom ou d’un carnet d’adresses. Le cirque s’adapte au temps en se nourrissant de ceux qui n’y sont pas nés.
- 1Albert Fratellini, Nous, les Fratellini, 1955, p.2
Naissance d’une dynastie
De 1873 en Sicile, à 1902, année de son décès à Paris, l’apprentissage du métier se poursuit alors pour Gustave par la pratique, au fil des engagements et des tournées. L’ambiance est internationale, familiale et pluridisciplinaire.
Seul en piste ou avec son ainé Luigi dès ses sept ans et d’autres partenaires, tour à tour acrobates, clowns, jockeys, dans des formes multiples de numéros ou reprises et des distributions allant du solo au quatuor, les Fratellini voyagent : Italie, Chili, Argentine, puis retour en Italie. Premier contrat au Cirque d’été de Paris en 1878. Puis s’enchaînent les cirques Hengler à Londres, des Champs-Élysées, Hippodrome du pont de l’Alma et Fernando à Paris, où exerce aussi Geronimo Medrano, ou encore les cirques Salamonsky et Cineselli en Russie.
Gustave parcourt le monde avec ou sans son épouse Giovana. Sept enfants naissent au rythme des tournées : Luigi (Louis), 1868, Rafaelo, 1876, Paolo (Paul), 1877, en Italie, François, 1879, Pietro, 1782, Antonio, 1783, en France et Valentino-Alberto (Albert) en 1885 à Moscou. Trois meurent en bas âge. De cette cinquième génération, deuxième de cirque, quatre frères vont faire entrer le nom des Fratellini dans l’histoire.
Devenu homme de métier, Gustave sait, comme Giovanna elle aussi artiste, combien le cirque est merveilleux mais exigeant: concurrence, dureté des directeurs, nombre de représentations, charge de travail maximale… Les enfants sont donc formés « à la dure », par transmission directe, dès leur petite enfance, au sein même de l’environnement professionnel de leurs parents, essentiellement à l’acrobatie et par leur père. Forts de ces bases, la plupart des numéros du futur célèbre trio reposeront sur cette virtuosité apprise très jeune et entretenue toute leur vie. « Acrobates malgré nous ? Peut-être. Mais, au fond, si, au lieu de respirer l’odeur de la sciure, on nous avait proposé l’atmosphère d’un bureau ou d’un atelier, aurions-nous compris que notre véritable vocation s’inscrivait dans le cercle magique de la piste ? »2
Série de photographies de Gustave Fratellini,
issue du Fonds Fratellini,
www.rueetcirque.fr
- 2Albert Fratellini, Nous, les Fratellini, 1955, p.36.
Le génie du trio Fratellini
Ce faisant, les frères Fratellini acquièrent l’essentiel des compétences nécessaires au métier, qui, assimilées, seront le socle du développement de leur art et de leur créativité. Que sont en effet les compétences acquises par une formation, dans quelque métier que ce soit, si elles ne sont pas éprouvées au contact des conditions de l’exercice quotidien et transmises par des maîtres en ayant eux-mêmes l’expérience approfondie ?
Ils ont acquis à travers le monde le sens du contact avec le public, les partenaires et les entrepreneurs. Aguerris au travail collectif et à la vie en commun, à la dureté russe ou la rigueur allemande du commerce du cirque, pratiquant indifféremment Italien, Français, Allemand, Espagnol, Russe ; sachant monter leur matériel, répéter leur technique, donner leurs numéros, démonter, rouler, voyager, et recommencer ; capables de s’adapter aux différences et nuances culturelles, au flegme anglais, à l’enthousiaste des amateurs de cirque français ou allemands aussi bien qu’aux excès des « Olé! » et des sifflets espagnols ou italiens, les jeunes gens répètent, résistent, s’adaptent, improvisent.
Leur talent et leur solide formation portent leurs fruits et les contrats se succèdent. Ils forment deux duos : Alberto et François, Luigi et Paolo. Luigi meurt de la variole à Varsovie en 1909 à 41 ans. Alberto et François accueillent leur frère Paolo et travaillent alors dans toute l’Europe jusqu’à l’engagement au cirque stable Medrano à Paris, où ils vont connaître gloire et consécration de 1909 à 1924. Gaston Desprez, le directeur du Cirque d’Hiver les engagera ensuite pour des pantomimes comme La chasse à courre (1927) et les tournées d’été du Cirque d’Hiver, qui prend alors le nom de Cirque Fratellini (1933).
Originaux et novateurs, ils adaptent à trois le répertoire classique des entrées de la comédie clownesque, habituellement conçues pour des duos. Nourris par leur voyages d’une connaissance du contexte politique, économique et social du temps, ils campent trois figures appuyées sur une typologie sociale qui fait mouche. François, le Blanc, est une manière d’aristocrate raffiné et autoritaire, élégant et habile, dans la lignée des fous de cours et des fools professionnels. Paul, en premier Auguste, est la caricature du bourgeois, en redingote et chapeau claque de notaire aux chaussures suspectes. Albert, en second Auguste est une sorte de croisement du clown élisabéthain (le clod, le rustic, le « bouseux », le « plouc ») et d’un masque antique en même temps que précurseur du tramp américain, aux oripeaux improbables et au maquillage presque abstrait, contrasté comme un masque chinois.
Le trio s’inscrit dans la généalogie clownesque. Créant deux nouvelles entrées par mois, ayant exercé de nombreux métiers du cirque et dotés d’une forte expérience de la vie, leur jeu clownesque se fonde sur un rapport intime au public, improvisant avec lui et bien sûr entre eux. Faire rire est pour les « petits frères » un jeu. Ils créent leurs maquillages et leurs costumes, ou les confient aux plus grands créateurs. Ils multiplient les accessoires et trucages, objets détournés de leur usage premier, perruques rotatives, chaise bondissante et autres effet spéciaux, comme la hache plantée dans un crâne ou l’écartèlement d’Albert, comique autant qu’horrible. « Les hommes rient en dévorant les hommes » avait dit Foottit3 ; et les Fratellini assument dans leurs farces macabres, leur mission de clowns: conjurer par le rire, la mort qui rôde partout au cirque, comme dans nos vies.
- 3Voir article de Pascal Jacob « Rire ? », in Nathalie Vienne-Guerrin, Philippe Goudard, Figures du clown sur scène en piste et à l’écran, Montpellier, PULM, 2017.
Les Fratellini, le clown en point de rire
Auteur : Pascal Jacob
Arts de la piste n°7, oct. 1997
Clowns et emblèmes de modernité
Leurs entrées clownesques ont parfois la durée d’une pièce en un acte. Ils attirent à Medrano le public populaire aussi bien que les intellectuels et artistes de toutes disciplines. Ils inspirent. Jean Cocteau écrit pour eux un ballet-pantomime, Le Bœuf sur le toit, en 1920, sur une musique de Darius Milhaud et des décors de Raoul Dufy. Des hommes de théâtre les érigent en modèles : André Antoine, Firmin Gémier, Charles Dullin, Jacques Copeau.
Comme avant eux Chocolat ou Geronimo Medrano dit « Boum-Boum »4 , ils assurent leur « réclame » dans les livres et périodiques, sur des affiches ou des objets publicitaires.
Mais si leur succès leur apporte gloire et fortune, leur implication sociale est forte. Dans les pas de Chocolat, ils se produisent pour des représentations de charité et dans les hôpitaux, pour les soldats en permission et leurs familles, dans les usines.
Le génie des frères Fratellini est d’avoir innové sans rien renier de la transmission familiale ni de l’apprentissage par la pratique, à partir d’un corpus traditionnel.
La solidité de leur technique et leur connaissance profonde du cirque et du public, leur ont permis de mettre en phase leur art et leur époque, s’intégrant aux courants esthétiques du temps, comme artistes, clowns et créateurs modernes.
On les retrouve dans Rêves de clown, que René Henrion réalise sous leur direction en 1924. Dullin et Copeau puis après eux Lecoq ne s’y trompèrent pas, en préconisant, après Meyerhold, le renouvellement du jeu théâtral par le cirque. Cette intuition visionnaire du retour aux sources théâtrales du clown, annonçait le renouvellement du cirque par le théâtre des années 1970 qui virent naître les deux premières écoles de cirque occidentales en France, au moment même où des étudiants en théâtre de Saint Petersbourg, dont un certain Slava Polounine, renouvelaient, eux aussi l’art et le répertoire du clown.
Le trio Fratellini - colllection Il était une fois le cirque, 1983
- 4Voir l’article de Marie-Eve Thérenty, « Medrano (Boum-Boum). Construction d’une figure médiatique », in Nathalie Vienne-Guerrin, Philippe Goudard, Figures du clown sur scène en piste et à l’écran, Op.cit.
L’héritage Fratellini : transmettre et innover
Parmi les enfants des trois frères, les Craddock connurent eux aussi la gloire.
François Fratellini et l’écuyère Jeanne Pérès eurent quatre garçons : Enrico dit Kiko (1906-1968), Albertino dit Berto (1909-1940), Paolino dit Popol (1913-1954), François dit Baba (1914-1981) et une fille adoptive, Ferdinanda. (1922-2014). Après l’apprentissage transmis par leur père et leurs oncles Paul et Albert, les ainés débutent sous le nom des Pierrots de Villette, puis avec leur petit frère Baba sous le nom des Kraddocks dans un numéro comique et acrobatique. En costumes de marins inspirés de la comédie musicale allemande Captain Craddock de Hans Schwarz (1931), ils innovent dans la cascade burlesque.
Au décès précoce d’Albertino les Kraddocks deviennent les trois Craddock. Une génération plus tôt le décès de Luigi avait soudé le célèbre trio. Acrobates, cascadeurs, clowns, leur carrière et leur succès sont exceptionnels et les conduisent en France, Europe, USA, URSS, Chine… Ils prolongent un temps l’héritage clownesque familial avec le trio Fratellini junior qui revisite le répertoire de leurs ainés, tout en poursuivant la carrière d’acrobates comiques des Craddock.
Fils de Baba, Albertino dit Tino Fratellini (1947-1994) malheureusement décédé précocement, s’illustra comme auguste, équilibriste en main à main (Tino et Toni, avec Antonio de Jesus Feirreira), Clown d’argent du 16e Festival international du cirque de Monte-Carlo en 1992 et chez Roncalli et chez Gruss entre autres.
Annie Fratellini (1932-1997) vient bousculer les genres. Petite-fille de Paul Fratellini, fille de Victor Fratellini, clown et trapéziste et de Suzanne Gervais, elle-même fille de Gaston Rousseau dernier directeur du Cirque de Paris, elle apprend la musique et l’acrobatie et débute en 1948 au cirque Medrano.
D’abord chanteuse et musicienne de jazz avec Philippe Brun, puis actrice de cinéma, elle épouse Pierre Granier-Deferre ; ensemble ils ont une fille, Valérie. Annie crée avec Pierre Etaix en 1971 un duo dont elle est l’Auguste et lui le Clown. Elle impose ainsi, la première, une femme Auguste dont le lien avec la Gelsomina créée par Giulietta Masina pour La Strada de Fellini (1954) est évident. Pierre Etaix, homme de cinéma amoureux du cirque et clown, et Annie Fratellini ouvrent une des deux premières écoles de cirque occidentales à Paris, en même temps que Sylvia Montfort et la famille Gruss. « Dès 1972 Annie Fratellini et Pierre Étaix avaient remis à M. Duhamel, alors ministre des Affaires culturelles, un projet très complet, qui prévoyait leur association avec le Cadet Circus, à Etréchy, près d’Etampes »5 . L’École nationale de cirque, crée en 1974, est aujourd’hui devenue L’Académie Fratellini, installée à Saint Denis dans les magnifiques locaux conçus par les architectes Patrick Bouchain et Loïc Julienne. Elle est une des deux écoles supérieures françaises avec celle du Centre national des arts du cirque. Annie Fratellini est décédée en 1997 âgée de 65 ans6 .
Aujourd’hui, l’héritage des Fratellini vit grâce à une descendance qui compte plusieurs artistes de grand talent en activité.
Francesco, fils de Tino et de son épouse la danseuse Carol Tippetts, est engagé après une formation à l’Accademia d’Arte Circense de Vérone en Italie comme clown de reprise en 2009 chez Alexis Gruss, également acrobate sur cycle et voltigeur à cheval. Rebecca, sa sœur est écuyère au Cirque National Knie en Suisse.
Valérie Granier-Deferre dite Fratellini est clown et écuyère. Enfant, comme sa mère Annie, elle ne se destinait pas au cirque. Sa vocation est venue plus tard, au moment de l’engagement du duo d’Annie Fratellini et Pierre Étaix au cirque Pinder. Comme son aïeul Gustave, Valérie a changé d’itinéraire et choisi le cirque par passion. Elle est aujourd’hui directrice pédagogique et artistique de l’Académie éponyme où a été choisie la méthode de l’apprentissage pour préparer au Diplôme national supérieur professionnel d’artiste de cirque, en lien avec l’Université Paris 8, qui prépare à la Licence en théâtre.
« Le nom Fratellini est toujours synonyme d’apprentissage avec l’Académie Fratellini. Il y a tant de jeunes qui veulent « faire du cirque ». Mon rôle est de leur transmettre les valeurs que j’ai apprises de mes parents et de mon travail au cirque : humilité et courage.»7
Valérie Fratellini, le saut dans le vide, 2003
L’Académie est un centre de formation d’apprentis qui, par la méthode de l’alternance, acquièrent les compétences dans les disciplines du cirque, en même temps qu’ils s’imprègnent des réalités de la pratique du métier. « Avant toute autre chose, je leur parle de passion parce que le cirque est bien un métier de passion sans laquelle nous ne pourrions pas accéder à cet art. »8
L’autre ambition de l’Académie est l’innovation.
« Les apprentis me demandent : qui va s’occuper de l’Académie après toi ? Je réponds : c’est vous les prochains, pourquoi ça devrait être mes filles ? Il a fallu attendre 1974 pour qu’Annie et Pierre ouvrent une école. C’est à vous maintenant de porter les valeurs de cette école. C’est vous les Fratellini pour les années qui viennent. Le cirque se choisit, s’apprend et se perpétue avec et grâce aux écoles qui l’enseignent. Le cirque est un art qui se transmet à tous ceux qui ont la passion ! »9
Un programme et des valeurs que ne renierait pas Gustave !
- 5Jacques Richard, « Enfin une école de cirque », l’Aurore, 12 juin 1974, in François Amy de la Brétèque, Philippe Goudard (dir.), Trente ans de cirque. L’œuvre critique de Jacques Richard, Montpellier, PULM, 2016, à paraître.
- 6Annie Fatellini, Destin de clown, 1989. En 1995, elle participe à la série de « Nuits magnétiques », « L’envol », produite par Catherine Soullard sur France-Culture, diffusée la semaine du 16 au 19 mai.
- 7Valérie Fratellini «De l’école à l’Académie Fratellini : 40 ans de passion », in Richard Etienne, Thérèse Perez-Roux, Josiane Vitali (dir.), Professionnalisation des métiers du cirque : des processus de formation et d’insertion aux épreuves identitaires, Paris, L’Harmattan, 2016. 11-17
- 8Ibid.
- 9Ibid.
Vers une Académie Nationale des Arts du Cirque
Auteur : Laurent Gachet
Arts de la piste n°13, avril 1999
Pour aller plus loin
Ouvrages
- BOUCHAIN Patrick, JULIENNE Loïc, TAJCHMAN Alice, Histoire de construire, Collection L’Impensé, Arles, Actes Sud, 2012
- DARBOY Jane, Les Fratellini, Paris, Jurassiennes, 1948
- DARDAILLON Gaston, Les jeunes clowns Fratellini, Paris, Spes, 1935
- DENIS Dominique, Les Craddock Fratellini, Aulnay-sous-Bois, Arts des 2 mondes, 2004
- FAIZANT Jacques, Les Fratellini en vacances, Paris, Willeb, 1947
- FRATELLINI Albert, Nous, les Fratellini, Paris, Cartouche, 1955, 2009
- FRATELLINI Annie, Destin de clown, Paris, La Manufacture, 1989
- FRATELLINI François, Bonsoâr Môssié, avec Noré Brunel, Paris, Delagrave, 1936
- GOMEZ DE LA SERNA Ramon, Autour du cirque, Collection Polychrome, Villers-Cotterêts, Ressouvenances, 2014
- JACOB Pascal, GACHET Laurent, La Saga des Fratellini, Paris, Magellan et Cie, 2004
- JUDET Berthe, Annie Fratellini : photobiographie, Montrouge, Atelier des Bruges, 1980
- LEVY Pierre Robert, Les Fratellini : trois clowns légendaires, Arles, Actes Sud, 1997
- MARIEL Pierre, Les Fratellini, histoire de trois clowns, Maisons Alfort, L’Île de France, 1923
- MAUCLAIR Dominique et RICHARD Jacques, Annie Fratellini, in Le Cirque dans l’univers n°186, 1997
- MONTEAUX Jean, Un cirque pour l’avenir : Annie Fratellini, Paris, Le Centurion, 1977
- RAMUZ Charles Ferdinand, Le cirque, Rezé, Séquences, 1995
- ROGATIONS Pascal, Le Cirque de Annie Fratellini, Pont-L’Abbé, Couleur cirque, 1998
- SERREAU Coline, ERLIH Charlotte, L’Académie Fratellini. Le cirque de plain-pied / Saint Denis, Collection L’Impensé, Arles, Actes Sud, 2008
- THÉTARD Henri, La merveilleuse histoire du cirque, [Tome 3] Les Fratellini, Paris, Prisma, 1947, 41p.
Sites
- Famille Fratellini, Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Fratellini
- Circopédia http://www.circopedia.org/Les_Fratellini