Manuel Antonio Pereira revient sur l'origine de son texte "Berlin Sequenz", publié aux Éditions Espaces 34, finaliste du Grand Prix de Littérature dramatique 2018.
Berlin, de nos jours. Parmi la génération des 20 ans, Jan, à vif, passionné, frondeur, marche à la rencontre de toutes sortes de gens dans cette ville qui ne dort jamais. Il se lie à un groupe de jeunes, organisés en collectif, qui tentent de ne pas « collaborer » avec le système, de mettre en place une autre relation au travail et à la société. Mais Jan entre en conflit avec ces rebelles si raisonnables à son goût. Lui, ne veut pas pactiser avec le monde qu’il condamne. Son engagement il l’exprime dans un article virulent destiné à leur magazine alternatif. Jugé trop violent, l’article est refusé. Jan poursuit alors sa marche dans la ville, parmi les autres dépossédés de la vie. Il est impatient d’agir, au risque de se brûler. Pour la génération des 20 ans en Europe, quelles sont les alternatives face à un capitalisme anxiogène qui ne produit au fond que des relations mutilées ?
Berlin sequenz est un texte sur le désir. Désir des autres, désir brûlant d’une sincérité, désir d’un autre monde possible…